Cet article sera mis à jour jusqu’au départ.

C’est ce qui était prévu, se poser, par obligation, remettre ses pensées en ordre, remettre nos énergies et nos santés, remettre de l’harmonie là où il n’y en avait plus, accueillir cette nouvelle vie qui nous avait choisi alors que nous ne l’attendions plus.

Et repartir.

Parce que nous avions mis tout ce temps pour découvrir notre oxygène, notre raison de vivre, notre façon de vivre tous ensemble.

Bien sûr certains moments ont été difficiles, j’aime souvent raconter que je me suis « pour de vrai » tapé la tête contre le mur quand je n’en pouvais plus.

Et pourtant les maisons sont aujourd’hui devenues des prisons où nous n’aimons plus vivre.

Alors c’est repartis, pour des jours et des nuits de réflexion, pour savoir qu’elle sera cette fois-ci notre manière de repartir, mais ce qui est sûr et certain, c’est que nous reprendrons bientôt la route à 4 !

16/04/17

Cette envie de repartir est très forte, nous sommes même persuadés d’avoir un peu perdu de cette harmonie familiale que nous avions construit lors de ces 13 mois de voyage pendant ces 6 mois de sédentarité.

Mais il faut avant tout vérifier que nous pouvons voyager et bivouaquer sereinement et confortablement à 4 dans le camping-car. Autant rouler n’est pas un problème, autant la vie de famille et me couchage peuvent en être.

Nous avons donc décidé, idée initiée par mes parents qui voulaient que nous prenions quelques vacances, de passer quelques jours ensemble dans le camping-car.

Cap sur l’île de Ré, c’est la bonne période car hors été mais nous n’avions pas prévu la horde de touristes à vélos du week-end de Pâques.

La journée a malheureusement très mal commencé. Notre grande fille vit des émotions très intenses et il faut croire que ce retour dans notre petit espace était plus difficile que prévu.

Colères et hurlements, que cette fois-ci nous avons bien eu du mal à gérer, car déçus et aussi très fatigués depuis l’arrivée d’Azilis.

Tout le monde a pété les plombs, sauf Azilis, peu perturbée, à croire qu’elle arrive à se mettre dans un bulle de tranquillité, ce que j’admire.

Découragés, nous avions envie de tout arrêter et de rentrer, choix de la facilité. Une petite voix m’a soufflé de persévérer, de tenter la première nuit, même si elle est catastrophique, que nous étions fait pour ça, et que les premiers mois de voyage avaient déjà été durs quand nous sommes partis la première fois.

Bon, la nuit fut courte et avec peu de sommeil, quelle idée de vouloir dormir à 4 dans un lit de 120cm (2 d’un côté et 2 de l’autre), mais je me suis dis que nous en avions besoin après la merdique journée que nous avons vécu.

À l’heure où je vous parle, Enorha joue sur la plage avec Ronan et Azilis dort dans la pesn de Jpmbb et je lis EcoAmerica de G. Mouton (alias Mouts).

Sommes-nous en train de retrouver un peu de de sérénité perdue ?