Allez, du nerf !

Bon, je profite du fait que l’aire au bord de la plage où nous pensions nous poser pour la nuit était pleine (bizarre, au bord de la mer, haha) pour tenter de vous parler du rythme de notre famille sur la route.

Le rythme avant de partir

Déjà, parlons du rythme avant de prendre la route, notre fille n’a jamais eu un rythme calé à l’heure prêt.

Nous faisions notre maximum pour suivre le sien, enfin pour moi c’était plus simple, j’étais avec elle 24/24h. Ronan lui travaillait en 3×8 (du matin, du soir, de la journée…).

De plus, elle s’endormait tard (oui pas d’apprentissage au sommeil chez nous, elle a appris seule à s’endormir, mais avec nous) et se levait tard (de plus en plus tard je dirais !).

Quand nous sommes partis, on a eu du mal à s’adapter, quand rouler, combien de temps, la sieste en roulant ou non, les repas à quelle heure, à quelle heure s’arrêter de rouler, etc…

Au début on s’est planté en beauté… :p

La toute première boulette nous l’avons vécu le premier soir de notre trip en van, l’année dernière (van que nous avions loué, pour tester).

On ne savait pas où dormir, on ne savait pas que les campings étaient fermés à 20h (oh les nuls quoi), on ne savait pas qu’à 23h notre puce en aurait ras la casquette et qu’elle hurlerait tout ce qu’elle pouvait (double nuls).

Un peu d’amélioration tout de même

Et oui, plus d’arrivée sur l’aire de camping-car (ou sur le lieu de camping sauvage, les foufous :D) trop tard, une heure de dîner qui est de plus en plus tôt (donc le coucher suit le même chemin) et donc une petite famille qui retrouve un peu de sérénité.

Je vous passe les dialogues entre nous, « Mais où c’est qu’on dort parbleu, il est tard mamour, j’en peux plus de la faim, je vais mourure », « Goguan goguan » ! « Ta goule, laisse moi conduire, ça me stresse ces petites rues, je sers les fesses tellement j’en peux plus, mange tes mains, il n’y a pas de toboggan ici ma chérie ».

Je vous laisse deviner qui dit quoi, c’est super dur de trouver :p

Et le rythme en roulant ?

Alors là-dessus on était pas trop synchro, Ronan voulait profiter, et moi roulerrrrr.

Donc, comme c’est moi qui décide (haha, hum…), bah on a roulé, beaucoup, les premiers temps.

Ah ça on en a vu des villes, villages, trous perdus, aires de camping-cars… Mais au final, après avoir fait la Gironde, on était vannés (en plus les nuits avec notre fille ne sont pas toujours de tout repos).

Genre crevés chiffons carpettes… On se prenait le bec, on se tapait avec des coussins en forme de nuages et de soleil, on se traitait de noms d’oiseaux, pas fun quoi.

Et je suis tombée malade…

Mais genre la bonne grippe intestinale qui te cloue au lit pendant 48h, donc obligés de ne pas bouger le temps que je me remette sur pieds, et c’est long quand on est une impatiente.

Du coup on a savouré le fait de dîner plus tôt, de profiter de notre soirée, de raconter des histoires à notre fille, de sauter dans le camping-car sur de la musique :p

L’apprentissage de la sagesse de la route

Et c’est là que nous nous sommes rendu compte que voyager ce n’est pas forcément avaler des kilomètres, et d’en voir le plus possible, mais plutôt de profiter, autant que l’on peut, de chaque endroit où nous nous arrêtons.

Alors forcément, ça oblige à réfléchir un peu plus à là où l’on va se poser, mais au final ça vaut le coup.

Bon pour ce qui est des siestes, ça dépend, portée, en route… on s’adapte ðŸ˜€

Là où j’ai vraiment trouvé mon rythme c’est pour travailler, le matin avant qu’elle se lève, quelque fois en roulant (mais merci le mal des transports, il ne faut pas que cela dure trop longtemps).

L’après-midi je n’y compte pas, ma fille a besoin d’attention à ce moment là, et le soir après son coucher, ce n’est pas la peine non plus, je m’endors généralement avec elle…

Il faut être efficace 🙂

Sinon on se laisse porter, par le vent, par les envies, les découvertes, les belles choses au bord de la route que nous voulons aller découvrir, et ça c’est ultra chouette !

Allez, on va bientôt arriver, je vous laisse passez une bonne soirée/journée !

Julie